Violences contre les femmes

#nonaufeminicides #droitalaparole

Le concept de violences contre les femmes englobe l'ensemble des comportements violents, individuels, ou collectifs dirigés contre les femmes.

Les violences contre les femmes sont de différents types. On peut citer les mariages forcés, les mutilations génitales, les agressions sexuelles et les violences conjugales. Je ne vous cite pas tous les types de violences pour ne pas être trop longue dans mes propos les amis.

Lorsque l'on associe les violences conjugales aux violences faites aux femmes, on ne pense qu'à l'aspect de violence.

Or, plusieurs études et publications mettent en évidence le phénomène de discrimination sexiste, qui lui, est incompatible avec les principes des droits de l'homme.

Par exemple, les gender studies analysent les rapports entre les sexes dans tous les domaines des sciences humaines et sociales. Ces études permettent de réfléchir et de répertorier ce qui définit le masculin et le féminin dans différents milieux, à différentes époques. Elles permettent aussi, de s'interroger sur la manière dont les normes se reproduisent au point , de sembler naturelles, et de devenir des coutumes.

Petit point : Est-ce que parler de violence contre les femmes et de persécution des femmes c'est dire la même chose ?

Par définition générale, la violence, c'est un acte répété qu'une partie d'une population peut commettre. Le but de l'acte de violence c'est d'aller contre la règle.

Ainsi en cas de violences contre une femme, il y a non respect des droits de la femme, mais aussi des droits de l'homme.

Parlons de l'acte de persécution. Tout comme l'acte de violence, il est répété. L'acte de persécution se différencie subtilement de l'acte de violence, parce qu'il peut être une valeur sociale partagée.

La mutilation génitale est un exemple de persécution de la femme de mon point de vue. Car c'est une pratique répétée qui prend la place de coutume dans différentes populations.

J'ai fait ce petit point car parler de violence contre les femmes, c'est comme dire que ce phénomène ne concerne qu'une minorité de femmes.

Cependant il y a une grande différence entre ma définition et la réalité. Car aujourd'hui 1 femme sur 3 dans le monde subit des violences.

Certains diront que cela reste une minorité...mais selon moi c'est une minorité qui ne doit pas exister. Cette statistique prouve que le chemin est encore long.

Même si le chemin est encore long, l'heure est à l'optimisme, grâce à la mobilisation de personnalités du gouvernement comme Marlène Schiappa (ministre des droits des femmes). Cette dernière a permis que le nécessaire soit fait pour que 100% des appels de femmes victimes de violences trouvent un réponse.

Le gouvernement n'est pas le seul à se mobiliser, l'art aussi est un moyen d'expression ! #selfdisclosure

En effet depuis plusieurs semaines, une campagne d'affichage inonde les rues de Paris pour alerter la population.

Ce sont des affiches de ce type. Je les considère comme de l'art.

Ce mouvement de campagne est l’œuvre de Marguerite Stern, une militante féministe. Les affiches sont composées de messages chocs, et parlent de femmes tuées sous les coups de leur ex-conjoint.

La chanson aussi s'invite dans la lutte. Je vous invite à aller voir le clip et écouter " Tu aurais dû en parler" de Joé Dwèt Filé. (Merci à mon amie Sylvia pour cette référence <3)

Le titre et le clip de cette chanson sont extrêmement révélateurs de la situation des femmes victimes de violences.#femincides

Malheureusement, le silence de ces femmes et parfois de leur entourage les amène à la mort.

Je dirai que la mobilisation pour cette cause est un moyen d'exprimer et de révéler la douleur de ces victimes qui parfois, n'osent pas parler. #SELFDICLOSURE